7-8/11/2017 Pescheteau-Badin

PARIS
Estimation : 6.000 - 8.000 euros / Etude Pescheteau Badin, Hôtel Drouot, 7-8 novembre 2017

Vente en préparation, prochainement en ligne - Céramiques Anciennes

PARIS

Seau à verre en porcelaine dure à décor polychrome et or du monogramme du Roi Louis XVI LL entrelacés sous une couronne de roses dans deux médaillons cernés d’entrelacs or, le bord supérieur décoré de roses et pensées et d’un ruban carmin, semis de fleurettes autour des médaillons. Sur le piédouche l’inscription en or : LE ROY. Marqué LSX entrelacés pour la manufacture du comte de Provence à Clignancourt.
XVIIIème siècle.
H. 11 cm, L. 17 cm.

6.000 - 8.000 euros


Plusieurs rafraichissoirs à verre en porcelaine de la manufacture de Clignancourt portant les monogrammes et inscriptions désignant des membres de la famille royale sont aujourd’hui connus. L’un d’entre eux, également décoré du monogramme de Louis XVI et portant l’inscription LE ROY en or sur le pied, est conservé à Sèvres, cité de la céramique et reproduit par Régine de Plinval de Guillebon, Faïence et Porcelaine de Paris, XVIIIe-XIXe siècle, 1995, n° 101, p. 129, accompagné de ce commentaire : « on peut supposer que cet objet fut affecté au service du Roi lors d’une réception donnée en son honneur ». Deux seaux à verre portant l’un le chiffre de Marie Thérèse de Savoie et l’inscription Mde comtesse d’Artois sur le pied et l’autre le chiffre ME et l’inscription Mme Elisabeth, sont récemment passés en vente publique, Etude Ivoire Lyon, 4 juin 2016, lot 171. Un seau à verre au chiffre M.J pour Marie Joséphine de Savoie et inscription Madame en or est passé en vente en 2012 à Nantes. Trois types de bordures différentes sont présentes sur ces seaux : un semis de roses entre des guirlandes de feuillage, des guirlandes de volubilis et des guirlandes roses, pensées et fleurettes autour de rubans. Il s’agirait ainsi d’un grand ensemble de seaux à verre destiné aux membres de la famille royale, chacun disposant de plusieurs rafraichissoirs, peut-être à l’occasion d’une réception donnée par le comte de Provence qui apportait sa protection à la manufacture de Clignancourt.